Les avant-coureurs de l'espèce nouvelle



La Lumière de Grâce
La lumière de grace,l'être psichique et le Supramental - Gilbert
Le corps énergétique et le supramental - Mani
Le silence mental - Gilbert
alchimie cellulaire - Ioana Morange
modification du champs électromagntique des atomes - Gabriel
Le Karma - Lucide
Le souffle perceptible - Ilse Middendorf
Le sexe et l'omosexualité - Yukta
L'explosion du silence - Lilas

La souffrance et la joie - Le journal d'un mutant - Solaris

Carnets de Satprem
Devenir la lave
l'aimantation
Le miracle dans la matière
L'absolu dans la matière


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Le silence mental



Il n'existe pas d'autre technique que celle de la pratique continue par l'observation des effets en nous de la dite pratique.

Dans son sens spirituel et général le silence mental n'est pas quelque chose que nous 'arrivons à faire' ou non, sinon un état de réalisation intérieure qui place notre conscience dans une position où elle ne répond pas mécaniquement à toutes les suggestions mentales bombardant notre cerveau.

Mais il existe aussi un silence mental propre au yoga intégral qui consiste concrétement à 'réduire au silence' les êtres forces nous composants et dont le summun est le silence du mental physique.

Douce Mère n'atteint pas à cet état avant que Sri Aurobindo ne donne la dernière 'touche' à son mental physique.

En attendant de parvenir à ce silence qui est propre au yoga intégral il est intéressant et très bénéfique de pratiquer le détachement intérieur à nos propres structures mentales et ainsi parvenir à un certain degré de calme mental comme résultat de ce détachement.

Le calme mental n'a rien à voir avec le silence mental mais c'est une base importante pour le silence mental, à savoir que l'obscurité est de plus en plus présente plus la lumière en émerge.

Le yoga intégral à cela de spécifique qui est que ce n'est pas notre personnalité humaine, je/moi, qui réalise les états de conscience nécèssaire, sinon ce que Sri Aurobindo a appelé la 'force de Mère'. Pour cela la force de l'aspiration est le principal batôn de pélerin du sadhak dans le yoga intégral, avec bien sur un 'surrender' intégral à l'action et volonté de la force de Mère, c'est à dire au delà de nos désirs et concpets personnels aussi beau soient-ils.

Inutile de préciser la difficulté que notre je/moi humain exprime face à cette demande de surrender intégral, à savoir que notre je/moi estime qu'il est qui doit prendre les décisions quand à l'orientation de sa vie au nom d'un certain libfre arbitre dont il se dôte au long de sa croissance mentale.

Satprem dans le premier agenda relate de façon évidente et volontaire la difficulté de la voie menant vers le 'surrender' intégral et de fait il est orgueilleux, et même dangereux quelques part, d'affirmer que nous vivons ce surrender de façon intégral alors que nous avons encore des exigences personnelles, ne serait-ce que les exigences qui concerne ce que nous considérons de bon ou de mauvais pour notre corps.

Mais atteindre au calme mental cela est à la portée de notre je/moi mental qui alors peut s'engager de façon plus stable sur une voie de son choix vers une réalisation spirituelle, et éventuellement sur la voie du yoga intégral si il existe cet appel dans la conscience du sadhak; à savoir que le calme mental est la base de travail de la force de Mère pour qu'elle puisse commencer à oeuvrer, et de façon intégral, sur la conscience du sadhak.

La pratique du yoga intégral sous la coupe de l'action de la force de Mère n'est pas une partie de plaisir. Si nous ressentons en nous une telle aspiriation alors il n'est pas dénué d'intéret que de développer notre capacité à assimiler les 'contre coup' de la vie ordinaire alors que nous sommes encore sous l'influence dominante des forces de la vie sociale humaine. Cela permet le développement d'une force de volonté qui sera alors la meilleure aide sur le chemin du yoga yoga intégral.

D'anciennes écoles ésotérique dites initiatiques faisaient passer, de façon artificielle, de rudes épreuves mentales, émotionnelles et physiques afin que les aspirants développent une force de volonté capable de passer outre face aux plus grandes oppositions sur le chemin de l'initiation ésotérique. Seuls ceux qui avaient développés cette force de volonté étaient accpetés pour être initié aux mystères de la création et de façon réelle cette fois-ci.

Aujourd'hui ces écoles ésotériques ne sont plus nécèssaire car la société humaine est en soi un reflet des pratiques artificielles crées dans ces anciennes écoles ésotériques. De fait la vie sociale nous ofrre quotidiennement notre lot d'épreuves mentales, émotionnelles et physiques et il nous appartient d'opter pour l'attitude qui consiste à développer une volonté de fer ou nous comporter comme une victime et subir la vie.

Le premier pas pour développer une volonté de fer c'est l'acceptation de la situation que vit notre conscience et non pas une tentative de fuite ou de rejet de la dite situation au nom que notre sentimentalité ne supporte une situation provoquant une souffrance émotionnelle dans notre vie. La force de l'acceptation n'a rien à voir avec le fatalisme, sinon avec une concrète réalité qui veut que nous ne pouvons pas nous libérer de la prison tant que nous n'avons pas reconnu notre état de prisionnier...

Le second pas important est de choisir si nous voulons nous comporter comme une victime qui subit la vie et n'est en aucun cas responsable de ce qui lui arrive, ou si nous voulons développer une volonté propre à vaincre tout les obstacles de la vie pour la réalisation de notre aspiration.

Dans le premier cas notre vision de la vie se limitera à la psycologie de surface, et qui ne va pas plus loin que le non conscient du mental frontal et superficiel (rien à voir avec l'inconscient); et ainsi passer notre temps à évaluer nos réactions mentales frontales, ou celles des autres, avec l'idée que la cause de nos états de conscience est extérieure à nous-mêmes et situé dans ce non-conscient où de superficie où sont logées nos frustrations égotiques de surface. Où alors adopter une position correspondante à notre aspiration spirituelle ce qui suppose que nous ne nous voyons pas comme une victime jamais sinon comme un être universel en évolution qui expérimente la vie et ses déboires naturels dans un champs limité pour commencer (le corps physico vital mental) dans le but de développer les qualités correspondantes menant vers une expansion toujours plus ample de notre conscience et donc l'expérimentation d'un plus large champs d'expérience.

Si dans le premier cas notre vie se limite à l'ego et a ses exigences physico-vitales mentales de surface comme elle se limite aux plaisirs/souffrances de surface de notre personnalité egotique et que nous pouvons améliorer grâce à la psycologie de surface correspondante, dans le second cas notre vie entre dans ce qui est appelé 'la connaissance de soi' et qui va au delà de l'analyse évaluative du non-conscient de surface par l'ego mental que nous offre la psycologie correspondante...

Dans le premier cas nous tendons à vivre un isolement avec les autres, mais nous pouvons compter, ou espérer compter sur une aide physqiuement extérieure pour combler nos lacunes affectives egotiques.

Par contre dans le second cas nous sommes seuls face à nous-mêmes, et pendant très longtemps, mais pas pour autant isolés des autres, bien au contraire...

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Qui a éteint l'obscurité?

Gilbert

 












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